Bonjour à toutes et à tous,*
Beaucoup d’entre vous s’interrogent au sujet de la vaccination.
Des questions récurrentes sont :
Est-ce utile ? Est-ce dangereux ? Dois-je me faire vacciner contre la grippe ? C’est quoi les adjuvants ?
Ma réponse est déjà de se fier à son médecin traitant. Le sujet est tellement vaste et possède tellement de couches diverses que nous allons à peine l’effleurer dans cette note.
Une chose dérangeante quand on aborde le sujet de la vaccination est qu’il relève quasiment du domaine du dogme et non de celui de la science aussi bien aux yeux de ses défenseurs que de ses détracteurs.
J’ai bien une opinion sur le sujet et avant de l’exposer, un bref et simple récapitulatif parait judicieux :
La vaccination c’est quoi ?
C’est injecter dans l’organisme la maladie un pathogène (microbe ou virus) qui a été tué ou inactivé pour ne pas déclencher la maladie mais qui permet à notre système immunitaire de le reconnaître et de fabriquer les défenses qui nous protègerons en cas d’exposition avec la véritable infection.
Comment le microbe contenu dans le vaccin est-il devenu inoffensif ?
Au moment de la fabrication du vaccin, le virus a été soit :
- inactivé (poliomyélite ou influenza);
- fragmenté et ses composantes ont été purifiées individuellement (tétanos, Haemophilus influenzae de type b (Hib), coqueluche, pneumocoque, méningocoque);
- atténué (rougeole, rubéole, oreillons, varicelle).
Dans les deux premiers cas, le système immunitaire est stimulé, mais aucune infection n’a lieu. Dans le dernier cas, le microbe est vivant et infecte bel et bien l’organisme, mais il est tellement atténué qu’il ne provoque jamais l’infection.
L’origine de la vaccination
Au XVIIIe siècle, la variole, avec ses pustules hautement contagieuses, fait des ravages parmi les jeunes enfants, dans la campagne britannique comme ailleurs en Europe. En Angleterre, on remarque que les fermiers ayant contracté la vaccine, une forme de variole affectant les vaches mais bénigne pour l’Homme, sont protégés de la variole.
En 1796, le médecin Edward Jenner a l’idée d’inoculer chez un enfant du pus prélevé sur une fermière infectée par la vaccine. L’enfant résiste à la variole. Le Britannique devient le premier à expérimenter scientifiquement la « vaccination ».
Jusque-là, le principe est séduisant et parait logique. On stimule l’immunité avec un pathogène rendu moins dangereux pour déclencher ainsi nos défenses internes. Cela a fait de moi très tôt un partisan de la vaccination…cependant, de nombreux éléments troublants sont tout de même à mettre en avant.
Quand on s’intéresse à l’efficacité à grande échelle de ce principe, on évoque la réussite du vaccin contre la Polio.
https://www.youtube.com/watch?v=G7P4iFg048k
L’excellent Chris Rock à la 14e seconde de la vidéo : « Doctors don’t cure s..t! They don’t cure s..t! The last disease doctors cured was polio. When’s the last time you met someone with polio? »
Did they ?
Souvenons-nous qu’au milieu du siècle dernier, tout le monde redoutait de contracter cette maladie qui pouvait, disait-on, nous clouer dans un corset métallique voire un fauteuil sous sa pire des formes.
Quand est-il vraiment au niveau des chiffres ? Le doute pourrait éventuellement intervenir sur la définition même de cette maladie dans les années 1940. On apprend ainsi que le DDT largement utilisé à cette époque causait les mêmes dégâts que la pire des formes de polio. Une corrélation troublante.
On pensait à l’époque que les moustiques véhiculaient le virus de la Polio et la décision fut prise de répandre partout, à grande échelle un agent toxique, le dichlorodiphényltrichloroéthane ou DDT.
https://thevaccinereaction.org/2015/07/ddt-and-the-rise-and-fall-of-polio/
Une campagne de 1948 incitait également les jeunes mamans à ne plus allaiter leurs enfants mais à leur donner des laits maternels « industriels », en partie contaminés par cette substance. Le taux de polio doubla durant cette période si l’on observe les statistiques du CDC (Center of Disease Control).
Une étude de 30 ans
mise en avant dans le Lancet
sur l’effet cancérigène
du vaccin contre la polio
D’autre part, plus d’une soixantaine d’étude et le Lancet en 2002 ont clairement démontré que le SV 40 (virus simiesque utilisé à l’époque pour les souches de vaccins anti polio) est lié à la moitié des cas de lymphomes non hodgkinien.
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(02)07950-3/fulltext?code=lancet-site
En clair, le Lancet, depuis 1823, une des 3 références mondiales en termes de publication scientifique indépendante, reconnait que le vaccin contre la polio est responsable de presque 50 % d’un des cancers de la lymphe.
Et l’autisme dans tout cela ?
Rumeur fondée ou non ?
Une controverse récurrente surtout outre atlantique où j’ai vécu et fait mes études est le lien entre les adjuvants contenus dans le vaccin et l’apparition de l’autisme chez les enfants vaccinés.
Sur ces dernières années, j’ai voulu en avoir le cœur net j’ai cherché les études qui mettaient en avant ce lien….toutes les études officielles que j’ai pu trouver sont unanimes : il n’y aurait aucune évidence entre la vaccination et l’autisme. Voilà qui pourrait être rassurant.
Cependant, je me souviens de pédiatres américains que j’ai connu la bas et qui prétendaient constater l’inverse sur le terrain. J’ai pu trouver sur le web des dizaines de témoignages de médecins ou scientifiques ayant faits des études statistiques mettant en avant une forte corrélation entre adjuvant et autisme et qui ne sont pas reconnus par les autorités sanitaires. Ces informations sont cependant à prendre avec précaution car elles ne sont pas officielles.
Je mets en dessous le lien du Dr Michel Delorgeril, médecin français, cardiologue et chercheur au CNRS qui prend l’exemple du vaccin contre le virus de la grippe sur la population des femmes enceintes=> « ll existe un fort signal que le vaccin augmente le risque d’autisme mais cela n’est pas relayé par les autorités ». Le Dr Delorgeril n’est pas anti-vaccins…il semble être pro science. Une démarche scientifique demande d’explorer le spectre de toutes les possibilités.
Un chiffre marquant (qui seul ne veut pas dire que le vaccin cause l’autisme) : il y a 30 ans selon Le pharmacien Serge Rader, auteur d’un livre « Vaccins oui ou non » sur la contamination des vaccins aux nano particules, il y avait en France un cas d’autisme sur 10000. Il est en 2018 de 1/100 soit une augmentation de 10 000 % (je n’ai pas pu trouver la source de ce chiffre cependant).
https://www.prevention-sante.eu/radio-tv/vaccins-le-coup-gueule-pharmacien
Serge Rader avait déjà participé à un autre livre avec la députée européenne Michèle Rivasi : « Le racket des laboratoires et comment en sortir ». Ce lanceur d’alerte est indigné par le passage de 3 à 11 vaccins obligatoires pour les nourrissons en France depuis le début de l’année 2018. Il dénonce ici le manque de sécurité des vaccins et la désinformation des autorités.
Concernant la récente réforme en France sur la vaccination
40% des français doutent de l’efficacité des vaccins et 56% sont contre la réforme gouvernementale.
Toujours sur la croissance très élevée de l’autisme, Aux Etats Unis, les statistiques du site the BMJ (le très prestigieux British Medical Journal), montrent une évolution de 71% entre 1990 et 2005, sur une période de 15 ans :
https://www.bmj.com/content/339/bmj.b3794
Le cadre juridique de la vaccination aux États Unis
Une autre chose notable est qu’on ne peut plus aux États Unis depuis 2001 poursuivre un laboratoire fabricant de vaccin en justice si un souci arrive suite à un vaccin.
Je répète, vous ne pouvez pas faire un procès à un fabricant de vaccin aux États Unis.
Sauf si l’objet de la plainte ne porte pas sur le vaccin.
Si vous avez un souci plus ou moins important de santé après un vaccin, il faut passer par la « Vaccine Court » qui est un organisme étatique qui a mis en place un fond de compensation pour les victimes des vaccins. L’argent ne provient pas directement des laboratoires mais du contribuable.
https://vaxopedia.org/2018/05/28/can-parents-still-sue-vaccine-manufacturers/
Ce fond de compensation a t-il vraiment lieu d’être ?
Depuis sa création en 1988, 4 899 personnes ont été compensées à hauteur de 3,5 milliards de dollars. Soient 714 000 dollars par litige.
https://vaxopedia.org/2016/09/17/vaccine-court/
D’autres exemples de maladies et de leurs vaccins susceptibles de nous faire réfléchir
L’exemple de la rougeole
Au XIXe siècle, on mourrait de la rougeole, c’est vrai. Toutefois les chiffres montrent que la rougeole ne tuait plus à partir de 1916 soit 10 ans avant bien avant l’introduction du vaccin.
Les maladies transmises dans l’eau éliminées par la filtration de l’eau
L’histoire montre également que l’hygiénisme a mis un terme à la transmission des maladies dites « oro-fécales » ou hydriques. On parle du choléra, de la diphtérie…les vaccins sont encore en vigueur.
En clair, nous observons dans les pays développés disposant d’un système efficient de la filtration de l’eau à une disparition de ces maladies.
Quelques-unes de ces maladies sont :
- Choléra
- Paludisme
- Dengue
- Diarrhée, Diarrhée du voyageur
- Hépatites (hépatite A et hépatite E)
- Typhoïde
- certaines méningites
- leptospirose
- salmonellose
- Dientamoebiase
- Eustrongylidose
- Trypanosomiase
- schistosomiase
- Dracunculose
- Lambliase
- Giardiase
- Amibiase
L’exemple du tétanos
Nous avons tous peur et à juste titre de cette neurotoxine qui peut être fatale jusqu’à 20% des cas dans des souffrances horribles.
Le nombre de faits troublants sur cette pathologie est élevé, je ne me concentre que sur le premier :
Le tétanos est une maladie non immunisante. C’est un fait que vous trouvez dans n’importe quelle encyclopédie médicale. Cela signifie qu’on peut contracter plusieurs fois le tétanos.
En clair le vaccin est une sorte de mini-réplique de la maladie d’origine en moins puissant pour ne pas mettre en danger le « receveur » et qui de facto nécessite des « rappels » à fréquences prédéterminées pour maintenir une efficacité, là où la maladie d’origine, plus brutale, immunise pour la vie.
Cela est indiscutable et est compris par tout le monde, « pro-vaccins » comme « anti-vaccins ».
On peut alors se demander :
Si la primo infection ne peut déclencher une réponse immunitaire protectrice, comment un vaccin par définition une mini réplique de la maladie peut-il y arriver ? Je n’ai pas la réponse.
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=tetanos-pm-prevention
Extrait pour le moins paradoxal du site Internet « Passportsante » :
« Le tétanos est une maladie non immunisante. Une personne qui a présenté un tétanos n’est pas immunisée et pourrait donc contracter à nouveau la maladie si elle n’est pas vaccinée ».
Le rôle de l’adjuvant dans un vaccin
Je cite le site officiel du gouvernement français:
https://www.ansm.sante.fr/Dossiers/Vaccins/Les-adjuvants/(offset)/1
Quel est le rôle des adjuvants ?
« Des adjuvants sont ajoutés à la fabrication des vaccins inactivés et synthétiques pour augmenter la réponse immunitaire contre l’antigène microbien contenu dans le vaccin. Ils servent entre autres à donner le signal de danger pour que le système immunitaire soit activé et que le vaccin fonctionne.
Ils permettent aussi de réduire la quantité d’antigène par dose, de réduire le nombre de doses nécessaires pour assurer une bonne immunisation.
Les vaccins vivants atténués (comme rougeole-oreillons-rubéole) ne nécessitent pas d’adjuvant : ils sont suffisamment immunogènes .
Une vingtaine de vaccins pour enfants et adultes (env.13.3 millions de doses administrées par an) sans adjuvant (principalement le vaccin grippal) et une trentaine de vaccins pour enfants et adultes (env. 12.4 millions de doses par an) avec adjuvant (vaccins combinés) sont vendus en France [source ventes 2016].
Les principaux adjuvants
L’ensemble des données disponibles conduisent aujourd’hui les experts à considérer les sels d’aluminium comme l’adjuvant de choix pour augmenter l’efficacité des vaccins dirigés contre des pathogènes requérant des taux importants d’anticorps pour leur prévention.
Les sels d’aluminium figurent parmi les adjuvants les plus utilisés dans le monde avec un recul d’utilisation de plus de 90 années et des centaines de millions de doses injectées.
De nouveaux adjuvants pour de nouveaux vaccins ont été développés, notamment des émulsions et des phospholipides. D’autres sont en cours de développement.
Noter que des adjuvants à base de phosphate de calcium ont été développés dans les années 70 mais ont été abandonnés par la suite. Des données de la littérature n’avaient pas permis de conclure ni à une meilleure tolérance ni à une meilleure adjuvanticité ».
Il serait peut être intéressant de conduire une étude clinique en double aveugle d’ampleur pour :
1) Déterminer la supériorité du vaccin avec un adjuvant vs la version sans adjuvant
2) Pour chaque pathologie : un groupe de personnes vaccinés et un groupe non vacciné (cela peut sembler évident mais cela n’a jamais été conduit). Cela mettrait peut-être tout le monde d’accord sur la supériorité du vaccin vs hygiénisme (meilleure nutrition avec toutes les vitamines, eau propre filtrée, etc.)
https://www.20minutes.fr/sante/2108987-20170724-vaccins-pourquoi-adjuvants-ur-polemique
J’achève cette note qui pourrait continuer sur une centaine de pages si l’on aborde le sujet sous les différents angles.
En conclusion
La conclusion soulève plus de questions qu’elle ne répond au débat opposant les « pro-vaccins » aux « anti-vaccins » :
Le vaccin sans adjuvant ne serait-il pas plus intéressant ?
La piste de l’immunisation : Le vaccin est-il la seule façon de se protéger ? Quid d’un système immunitaire renforcé ? (Je vois cela au quotidien chez beaucoup d’entre vous).
Pourquoi ne pas demander la recherche d’anticorps au moment de faire un rappel sur un vaccin qui contient un adjuvant controversé ? Si ces derniers sont toujours présents, le rappel devient inutile.
Y a-t-il vraiment des « pro-vaccins » et des « anti-vaccins » ? Les « anti-vaccins » ne sont-ils pas des personnes cherchant quelques réponses rassurantes sur l’innocuité des vaccins et qui n’obtiennent pas toutes les réponses ?
Une chose est certaine, nous sommes tous « pro-bonne santé ».
Dans tous les cas, il est évident que vous devez vous en remettre à l’avis de votre médecin traitant quant à savoir si oui ou non vous devez être vacciné.
Je joins également le lien d’un article « plutôt à charge » du magazine « Sciences et Avenirs » sur l’opinion des professeurs Luc Montagnier et Henri Joyeux au sujet de la vaccination :
*Attention, cette note de santé est informative, n’engage que l’opinion de son rédacteur et n’a pas vocation à remplacer l’avis de votre médecin traitant. Tout complément alimentaire doit être utilisé dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée et d’un mode de vie sain. Méfiez-vous des contrefaçons de compléments alimentaires et exigez un certificat d’authenticité.